Le doute
À trop faire confiance, on est parfois trahis… ou pas.
Dans cette période où l’industrie du parfum est au creux de la vague, on se pose de nombreuses questions. On sent, mais on ne perçoit rien, aucune teneur, aucun caractère, mais on est aussi des fois parano.
Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu plus de 1 espresso lungo très glauque pour réaliser cette newsletter !
Les idylles
À force de chercher la perfection, ou du moins du beau parfum, on se retrouve à tourner en rond dans les magasins, on espère trouver quelque chose, mais il n’y a rien. Vient alors le doute, nous prenant de toutes parts, on se dit que de toute façon il n’y a rien à espérer.
Le niveau auquel se trouve la niche, sans même parler du mainstream, nous fait désespérer. On est en dessous du niveau de la merde. Les envahisseurs se régalent de l’ignorance de la masse, et surfent sur le niveau de la niche.

Quand le doute s’installe
C’est pris de ce doute qu’on se met à ne plus vouloir chercher autre chose que ce qu’on connait déjà, et qu’on se met même à se dire que ces marques là sont peut-être en train de stagner pour mieux couler par la suite.
La parfumerie est à un tel niveau de stagnation et de manque de créativité qu’on ne voit aucun intérêt à sortir ces opus stériles. Pourquoi toutes ces dépenses, cette croyance qu’on a inventé l’eau chaude, alors qu’on est tellement loin du compte ?!
Les Parfum d’Empire, les Olfactive Studio, etc, sont devenus des exceptions. Plus personne ne crée, plus personne n’y croit. Garder espoir dans ce contexte est très difficile, forcément.
Se remémorer les grandes œuvres
C’est dans ces périodes de grande solitude de l’âme qu’il est bon de retourner aux classiques. Sentir les chefs-d’œuvre de la parfumerie pour saisir que certains ont traversé le temps pour nous. Il y en aura d’autres, à coup sûr. Mais il faut traverser les nuages pour entrevoir enfin les rayons du soleil.
Le Ball-Trap nous fait aussi voir tout ça. Le kilo de merdes propulsées sur les étales des magasins fait très peur. Ça rend complètement dépressif, ça fait perdre le goût de notre passion. Va-t-on retrouver un jour des parfums qui nous ont fait vibrer ? Un nouveau classique viendra-t-il percer l’épaisseur des nuages ?
Après tout…
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Confier son parfum à quelqu’un d’autre ?
En s’asseyant dans une vraie parfumerie on part à l’aventure. On se laisse emporter vers des senteurs qu’on n’aurait jamais testé seul…
Com’ et générations
Les vieillards du game comme nous sont peu touchés par les parfums d’aujourd’hui, et les jeunes ne se retrouvent pas dans les anciens. Une question de message.
Pendant ce temps, en boutique…
Pendant que la guerre de la hype perdure sur TikTok, que les éclaboussures cachent la réalité, d’autres s’en tiennent à faire leurs courses en boutique…
Univers de marque
Goûter à un parfum suffit rarement avec une fiole de 2ml. Malgré les couleurs et le packaging, on plonge souvent dans le vide.
Persévérer…
Lorsqu’on se lance comme indépendant dans la création d’une marque de parfum il faut s’attendre à l’adversité, à être solide sur ses appuis…
L’écart se creuse
Malgré le flou ambiant et les frontières devenues poreuses entre les catégories commerciales de la parfumerie, l’écart se creuse en interne…
The revolution will not be televised
En 1971, Gil Scott-Heron avait prévenu, la révolution ne sera pas télévisée, n’attendez rien de l’industrie du parfum et de leurs suiveurs…
Parfums à la flotte…
Lorsqu’on parle de cahier des charges on pense aux gros calculs du mainstream, mais la pop niche n’est pas en reste…
Plus ça produit…
On a tendance à penser ces derniers temps que plus l’industrie pousse ses produits, plus c’est de la merde qui sort. Mais n’y a-t-il pas un souffle de vie ?
Le culte de la personnalité
Le temps a permis à l’industrie du parfum de cultiver les personnalités de ses parfumeurs, de surfer sur une popularité naissante, pourquoi pas ?
L’autarcie nécessaire
Lorsqu’on crée, on est ce qu’on appelle communément un artiste, et l’ennemi c’est toujours « l’autre ». Il faut souvent s’isoler pour être soi-même…
Les indés de la farce
Les chiffres des sorties sont chaque année en hausse, on voit l’industrie devenir une robotique à fric, il faut pousser les petites maisons.
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…
La chute vertigineuse de la parfumerie
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment on peut avoir un Ambre Fétiche en 2007 et finir avec des Ambre Safrano 15 ans plus tard ?
Les funambules
L’Indépendance qu’on aime en parfumerie n’est pas forcément celle qui fait de l’argent, elle se bat pour vendre sans se vendre.