La passion vs le business
La réalité fait sombrer les navires
Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu 1 ristretto sévère pour réaliser cette newsletter !
Notre infâme communauté se retrouve sur notre Serveur Discord, on parle de fragrances, de bons plans etc. On s’affronte, on s’engueule, bref une putain d’ambiance !
Nos Chaîne WhatsApp et Canal Telegram diffusent tous nos épisodes + des inédits croustillants de temps à autre.
Pas inscrit à la Newsletter de La Parfumerie Podcast ?! Ça prend 3 secondes :
La naissance de l’amour
Les passions du parfums sont d’origines aussi diverses qu’il y a d’êtres humains. À chacun sa madeleine de Proust, à chacun ses branchements qui mènent aux odeurs et au parfum. Le livre de Sarah Bouasse illustre parfaitement tout ça et nos vies de perfumistas n’en sont que des déclinaisons.
De nombreux fous d’olfaction rêvent de faire le pas et de devenir parfumeurs ou d’ouvrir une parfumerie, voir de lancer leur marque. Tout part généralement d’une bonne intention, d’idées géniales pour vivre d’amour et d’eaux fraîches. Les bobos qui déboulent dans le game avec l’oseille de papa ou maman en sont le pire exemple, mais on ne reviendra pas sur ce sujet. il faut parfois ouvrir les yeux et essayer de voir plus loin.
Le virage
Le Zen dit souvent que lorsque les factures tombent les intentions changent très vite. Je pense personnellement que le projet nait à la base, avant même d’ouvrir une société ou de s’inscrire dans une formation liée à la parfumerie. Puis cette graine pousse dans le sens de ce qu’on devra affronter, comme ligotée par un tuteur. Les marques, aussi petites soient-elles, deviennent rarement quelque chose de complètement étranger aux premières idées. Les options présentes dans un calepin sont parfois laissées de côté mais l’écriture ne s’efface pas…
Ce qui est sûr c’est que l’Art n’en sort jamais gagnant. Les pensées autours des prémices d’un premier parfum, tel un rêve d’enfant, sont souvent bousculées par l’appât du gain. On peut songer à devenir une belle enseigne avec du caractère et qui soit une référence de créativité, mais ceux qui aspirent à vivre de leur business sont encore plus nombreux, et désirent souvent bien plus fort !
Le crime paie
On l’a dit plus d’une fois, faire quelques références crossover et public friendly n’empêche en rien la qualité. On peut faire de très belles choses et vendre, rien de sorcier en celà. Mais il faut aussi sortir de sa grotte pour se rendre compte de ce qui se joue au-delà de notre vision, là où parle de millions à la cafette. Ceux qui cartonnent dans les ventes, avec de la merde ou pas, n’oublient jamais que tout ceci est un business avant tout. Certains n’ont jamais senti un parfum du catalogue de la baraque pour qui ils bossent !
Il faut regarder là où ils posent leurs billes, dans quels domaines sont leurs plus gros investissements. Ça réveille parfois et ça donne des indices sur nos négligences. Les usines à bullshits ramassent de l’argent mais rarement sur un coup de poker !
Les indés
Ces petites maisons parfois négligentes et très aventurières sont bien souvent ces indépendants de la niche qui produisent de belles choses. C’est cohérent de toute façon. On est très heureux de les avoir dans quelques points de vente et on en déguste les produits comme des denrées rares, des pépites dont on connaît seuls l’existence. Le hic c’est que sans un bon développement elles disparaîtront du paysage. Il faut qu’elles comprennent sur quel terrain elles se battent. Le pire profil est le leur car les merdeux sont connus, les farlefus sont connus, eux naviguent entre les rives en filant tout droit.
Il faut arriver à faire de l’argent et consolider la marque. Il faut maintenir une belle direction artistique, il faut tenir coûte que coûte… Les groupes d’investissement sont aux aguets, ils peuvent être un excellent renfort, mais ils peuvent éteindre la flamme en poussant trop fort le moteur.
En ces périodes de consumérisme aiguë vous avez sûrement payé des parfums venus de tous horizons. Les maisons derrières ces fragrances seront-elles là année prochaine ?
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Le luxe, des apparats aux contenus des flacons
Le luxe et la parfumerie sont indissociables depuis toujours. Mais certaines marques ont du mal à aller au-delà des dorures…
Les marques de merde
On nous demande pourquoi parler des marques de merde alors qu’on peut mettre en avant ce qui est beau ? Expliquons-nous…
De Montale à la vraie parfumerie
Lorsqu’on quitte des marques niquées comme Montale ou Mancera pour aller vers le haut, c’est qu’on a upgradé sa passion vers le vrai parfum !
La valeur des choses
Le parfum n’a de prix que ce qu’on veut en accepter. Les tarifs affichés ne visent que notre appréciation, emballage et flacon compris…
Prendre du recul
Lorsqu’on se noie régulièrement entre les sorties et le bla-bla des marques, il faut parfois prendre de la distance pour respirer et voir plus clair…
Dupes et duperies
Les dupes, copies de parfums, sont devenus pratiquement la norme en parfumerie de niche, au point où certains en ont fait leur angle d’attaque !
Rien dans l’flacon
La niche luxe n’a rien à proposer, ça devient carrément systématique de se faire n*quer au dessus des 250€, il est temps de dire non !
Les flux migratoires
La PP est devenue le carrefour des passionnés de parfum mais à gérer c’est un cauchemar. On a tout et n’importe quoi, bref on n’est plus chez nous !
Parfum et émotions
On a tous pris des claques en sentant certaines créations, et pour des raisons parfois troubles, on est secoué sans même comprendre…
Ta rue qui pue
Lorsqu’on sort de chez nous on comprend très vite qu’une époque n’est pas comme celle qui l’a précédée, va falloir qu’on se bouge !
L’espoir fait (sur)vivre !
Quand on déprime on peut voir tout en noir, mais il ne faut pas désespérer. Il y a parfois des évènements qui redonnent le sourire, heureusement.
Et si on changeait la PP ?
Lassés de la routine et du devoir, on aimerait changer de système, mais pas sans votre aval. Être sur un Podcast plus intuitif et spontané…
L’intention…
On peut débattre longtemps sur Les Indémodables et de nombreuses autres marques, mais on a envie de s’arrêter sur la motivation.
Puissance et majesté…
Tout le monde le sait, la passion transpire dans les œuvres. Et ceux qui en doutaient n’ont qu’à sentir Ruade de Parfum d’Empire…
Indépendance, liberté…
Et si l’indépendance était plus une philosophie qu’autre chose ? Le simple besoin de se sentir libre, de maîtriser son produit ?