La grande boucle de la collection parfum

Partir d’un seul pour revenir à un seul ?

Quiconque aime le parfum, en est passionné, développe à son niveau une collection. Parti généralement d’une ou deux références (très souvent merdiques à souhait), il va agrandir sa galerie, sur des coups de cœur ou des découvertes sublimes. Après des années, on se pose toujours la même question…

La grande boucle de la collection parfum

Parti d’un, parti de rien  

N’y connaissant rien d’autre que des pubs, des affiches, des références hypées, on commence par acheter du parfum comme tout le monde. Mais de là peut partir une vraie passion, une envie de se parfumer ou de découvrir l’horizon de l’olfaction de manière générale.

Tous les passionnés, les perfumistas, sont passés par le chemin de l’achat compulsif, alliant belles surprises et déceptions financièrement douloureuses. Les leçons se prennent en tombant. 

C’est à mesure des erreurs qu’on finit par comprendre qu’il faut tester un parfum des heures, des jours, pour saisir s’il est réellement fait pour nous. Le plus grand problème du passionné est tout simplement son portefeuille. Plus on est à l’aise économiquement, plus on sera à même de craquer rapidement. La collection va s’agrandir, certes, mais possèderons-nous réellement des parfums dignes d’en être ?

Lorsqu’on a fait le tour…

Faire le tour du parfum, des marques, des sorties et du vintage, il faut bien l’avouer, c’est impossible. Ceci dit, à un moment donné, on a cette impression de ne plus trouver senteur à sa narine. La vérité est qu’il y a toujours quelque part de bons parfums qui nous attendent et qui sublimeront nos âmes, combleront nos attentes.

Cette lassitude est un passage quasi obligatoire et le mieux est de savoir l’appréhender. Rien ne nous empêche de faire une pause, de ne plus nous parfumer chaque jour, de laisser le temps rétablir l’envie et la passion. D’autan plus que lorsqu’on regarde ce qui sort au quotidien en parfumerie, rien n’est bien reluisant. 

C’est en sortant de cette phase que bien souvent on revient vers nos valeurs sûres, que l’on comprend quels parfums comptent vraiment pour nous.

Avoir sa signature

Après ces moments de déprime, on se dit parfois qu’on aimerait trouver deux ou trois parfums qui nous suffisent, parfois même un seul. Non pas qu’on n’aime plus nos parfums ou que l’on s’est trompé en les achetant, mais ils ne nous font pas vibrer autant que les autres.

Ceux qui ont visé juste, auront déjà cette fragrance dans leur collection, les autres se mettront à la chercher désespérément. Ce parfum qui nous représente, ce sillage qui semble venir de notre âme, ce parfum qui est notre aura.

Le problème sera donc de le trouver, on sera cent fois plus dur qu’avant avec ce que l’on sentira sur la route. C’est beau, c’est grand, mais ça ne nous fait pas vibrer, ça ne nous ressemble pas. Pourtant c’est bien de cette manière qu’on trouvera.

Tous les chemins mènent à Rome…

Cette envie de ne plus céder à tout et n’importe quoi nous poussera finalement à sentir encore plus, pour ne plus se faire avoir. Une bonne chose évidemment. Car c’est la seule manière de trouver son bonheur. Le vrai problème de toute façon, c’est nous-même. 

C’est nous qui sommes insatiables de parfums, qui cherchons toujours plus, toujours mieux. Notre cheminement, depuis nos débuts dans le parfum, nous a fait progresser et rendus plus fins dans nos choix. On doit juste continuer de sentir ce qui se présente à nous.

Tous les chemins mènent à Rome, nous mettant face à des surprises tout au long du chemin. Mais la seule vérité est que Rome n’existe pas, et ça, ça va être compliqué de l’expliquer à notre banquier.

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