L’intention…

Au-delà de l’expérience et du résultat, l’idée !

On peut débattre longtemps sur Les Indémodables et de nombreuses autres marques, mais on a envie de s’arrêter sur la motivation.

Motivation, intention marque indépendante

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S’affranchir

Lorsqu’on s’émancipe des liens forcés avec les gros du domaine on trouve finalement une certaine liberté. Un « rien n’a foutre » qui donne des ailes et aide à créer autre chose, à laisser s’exprimer notre monde à nous.

Bien sûr, lorsqu’on quitte le giron des géants on quitte aussi une sphère de grands professionnels du game, et ça se voit souvent dans les résultats de nos créations.

Les indépendants sont donc souvent limités, pas tous bien sûr, mais c’est aussi ce qui fait ce qu’ils sont.

Le poids financier des grandes marques de parfum

Les grands seront toujours grands ?

Même si on sait que personne n’est éternel, certains ont acquis une solidité financière qui leur donne de sacrés appuis. Les grands groupes aidant, il y a des marques qu’on n’est pas prêt de voir tomber.

Se battre quand on est un indépendant du parfum

Pourtant l’Histoire témoigne de la chute de nombreux empires. On jurait bien que les Romains ne sombreraient jamais. Ils ne sont plus qu’un souvenir. Alors une simple marque de parfum ou de prêt-à-porter ?!

Ils disparaitront à coup sûr, et on fêtera leurs funérailles en dansant sur leurs tombes.

L’intention !

Ce qu’on aime chez Les Indémodables, même si c’est en réalité l’Anthologie des Grands Crus qu’on a aimé, c’est cette volonté donc de s’émanciper. Prendre son destin en main et aller de l’avant, quitte à trahir un peu ce que les grands nous ont confié quand on bossait chez eux, qu’est-ce qu’on en a à foutre ?

Personne n’est parfait

Ce qui transpire entre ces lignes c’est que lorsqu’on est grand on peut tomber de haut, ne pas voir venir la pente, trop aveuglé par notre grandeur. Quant aux petits, les erreurs de choix, de directions artistiques sont intrinsèques au process. On fait avec, on avance.

L’important pour nous, à La Parfumerie Podcast, c’est de voir que ces maisons sont elles-mêmes. Des entités à part entière, qui se donnent à fond en y croyant, loin des maths de merde et des tests conso qui ne mènent qu’à la stérilisation du discours et du créatif en lui-même.

On aime voir les erreurs qui font d’eux des humains et donc des corps aux cœurs qui battent. Pas des machines sans cervelles et sans émotions.