L’éducation, l’éducation !
Apprendre c’est comprendre, c’est décrypter…
Depuis quatre saisons on n’a de cesse de le répéter, il faut ouvrir des livres et construire sa culture olfactive. On ne peut pas consommer en électron libre si notre éducation olfactive n’est pas au rendez-vous.
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L’éveil
La plupart d’entre nous n’ont pas eu d’éducation laissant de la place aux odeurs. Brimés par les clichés autour de l’odorat, du fait de sentir les choses, nos parents n’y ont prêté aucune attention. Vingt ans plus tard, nous voilà à Sephora devant un suppositoire odorant, dans l’impossibilité de le cerner.
Cette absence de culture nous pèse et nous a coûté des centaines, voir des milliers d’euros, en achats téléguidés par le marketing. Les moutons c’est nous, et encore, un mouton ça sait sentir bien mieux que nous !
En matière de parfumerie les ouvrages sont disponibles en grand nombre, il faut seulement faire le pas, si l’on se sent concerné par le parfum.
Reproduire l’erreur
Il est bien connu que l’être humain reproduit ce qu’il a vécu. Car si un verre vide ne peut rien donner, le verre plein donnera ce qu’il a reçu. La personne offre donc à ses enfants l’éducation qu’il a eu. Sauf celui qui est conscient et ne veut pas transmettre son vécu.
Apprendre à sentir, à prendre le pouls du contexte olfactif qui nous entoure est essentiel. L’industrie du parfum évoque sans cesse des matières dans ses storytellings, mais comment percevoir si on se fout de nous ? Du mimosa du Sri Lanka ? De la fleur de Tiaré de Patagonie ? Du Poivre moulu d’Alaska du sud-est ? Les bananes sont aiguisées et seul une narine plus affûtée peut nous guider.
Ne laissons pas nos enfants, nos proches, être les victimes qu’on a été.
La base
Lorsqu’on scande qu’il faut lire pour construire sa culture olfactive, c’est pour mieux connaître les classiques de la parfumerie, pour comprendre les techniques d’extraction, les voies utilisées pour créer un parfum, etc. Mais le sommet de l’éducation olfactive reste forcément de sentir.
Pas seulement pour mémoriser les matières premières, mais sentir tout ce qui nous entoure, pour peaufiner notre odorat. Plus notre nez s’affine, plus notre discernement s’ouvre. La lecture est donc le complément qui nous donnera du bagage scientifique, nous orientera dans notre compréhension.
Nous sommes tous des Nez en herbe
L’odorat est présent dans nos vies comme une appli qui travaille en arrière-plan. Il est là, il ne bouge pas depuis notre naissance, sauf bien sûr pour les victimes d’anosmie. Nourrir quelque chose qui fonctionne n’est donc pas sorcier. C’est un simple rappel qui va s’effectuer pour notre mémoire, mettre des noms sur de nombreuses odeurs qu’on connait déjà.
Si l’on parle d’ « agir » avec Sarah Bouasse dans notre dernier épisode, c’est parce qu’il faut passer un cap, et le rôle de haut parleur de La Parfumerie Podcast s’inscrit dans cette optique. On démocratise le beau, rend accessible la parfumerie, fait connaître les classiques, dénonce la merde et les bananes.
Agir c’est s’investir. L’association Nez en herbe est un exemple criant de ce qu’on peut faire pour changer le game. Aider les plus petits à comprendre que l’odorat est avec eux, un sens ancré dans nos gènes, dans nos vies, dans notre quotidien, dont il faut juste percuter qu’il est présent.
La Parfumerie Podcast est axée sur le parfum, mais l’odorat est l’arme la plus solide qu’on puisse mettre en lumière, pour mieux consommer.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Prendre du recul
Lorsqu’on se noie régulièrement entre les sorties et le bla-bla des marques, il faut parfois prendre de la distance pour respirer et voir plus clair…
Dupes et duperies
Les dupes, copies de parfums, sont devenus pratiquement la norme en parfumerie de niche, au point où certains en ont fait leur angle d’attaque !
Rien dans l’flacon
La niche luxe n’a rien à proposer, ça devient carrément systématique de se faire n*quer au dessus des 250€, il est temps de dire non !
Les flux migratoires
La PP est devenue le carrefour des passionnés de parfum mais à gérer c’est un cauchemar. On a tout et n’importe quoi, bref on n’est plus chez nous !
Parfum et émotions
On a tous pris des claques en sentant certaines créations, et pour des raisons parfois troubles, on est secoué sans même comprendre…
Ta rue qui pue
Lorsqu’on sort de chez nous on comprend très vite qu’une époque n’est pas comme celle qui l’a précédée, va falloir qu’on se bouge !
L’espoir fait (sur)vivre !
Quand on déprime on peut voir tout en noir, mais il ne faut pas désespérer. Il y a parfois des évènements qui redonnent le sourire, heureusement.
Et si on changeait la PP ?
Lassés de la routine et du devoir, on aimerait changer de système, mais pas sans votre aval. Être sur un Podcast plus intuitif et spontané…
L’intention…
On peut débattre longtemps sur Les Indémodables et de nombreuses autres marques, mais on a envie de s’arrêter sur la motivation.
Puissance et majesté…
Tout le monde le sait, la passion transpire dans les œuvres. Et ceux qui en doutaient n’ont qu’à sentir Ruade de Parfum d’Empire…
Indépendance, liberté…
Et si l’indépendance était plus une philosophie qu’autre chose ? Le simple besoin de se sentir libre, de maîtriser son produit ?
Ces géants fragiles
Les plus grandes marques de niche qu’on connait sont en réalité toujours en développement, elles sont fragiles et tout reste à faire…
Ces parfums qui nous fusillent
Parfois on découvre un parfum et c’est la gifle ! on se retrouve boulversé, subjugué par une découverte qu’on n’attendait pas…
De luxe à Indie ?
La parfumerie de Niche middle range (100-150€) va subir le contrecoup de l’augmentation des prix mainstream, va falloir faire des choix !
Twilly la pépite
Lorsque Twilly est sorti en 2017, je me trouvais au Sephora des Champs-Élysées. En sentant le dernier Hermès, j’ai eu un souffle d’espoir…