Ça sent le sapin
C’est les fêtes chez la France ! Ça donne trop envie vu de chez moi, j’imagine toutes les grosses merdes qui ont été offertes…
Dans du papier cadeau
C’est une expression que Le Zen aime beaucoup : « emballer de la merde dans du papier cadeau ». On y est, c’est les fêtes les gens ont foutu les pires parfums du game sous le sapin. Certains parce qu’ils ne savaient pas quoi offrir et que le parfum est devenu le cadeau facile, d’autres parce qu’il pensaient que ce qu’ils ont acheté était incroyable, d’autres probablement se sont vengés de la référence de merde qu’on leur a offert l’année dernière !
De la de-mer en voici, en voilà. Du Crivelli, du Xerjoff, mais aussi et surtout du Dior Privé parce que ça en jette. Le mois de janvier sera d’une puanteur dans les transports en commun, accrochez-vous ! Décembre est le mois où la hype préparée durant l’année doit enfin rapporter, tant pis pour les marques sans capitaux.
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Balance tout !
De l’Art & scents
C’est là que je suis tellement soulagé de ne plus vivre ça. La déco ignoble, la joie de vivre jetable et les cadeaux revendables. Je ne jette la pierre à personne bien entendu, mais quand on voit la gueule du parfum offert on se dit qu’il valait peut-être mieux ne rien fêter. Après évidemment, en plus de l’ignorance il y a la difficulté d’offrir le parfum qui convient. On veut marquer le coup, offrir du cher, du luxe, et on repart avec une « chimie amusante » de Gaston enflaconnée pour 300 balles.
Et dire qu’il y a des générations de grassois fiers de leur boulot derrière c’est fiantes alcoolisées… dur. On ne leur en veut pas bien-sûr, c’est le boulot. Espérons qu’ils rendront service à l’Art la prochaine fois.
Jamais trop tard !
Ceux qui n’ont rien trouvé encore, qui vont débarquer après la guerre, je les pousse vers les indépendants, comme toujours. Du beau, du vrai, du sincère et du projet concret. Si vous écoutez nos podcasts vous saurez vers qui vous diriger, autant pour les marques que pour les boutiques. C’est le moment de froisser la hype et les tendances éphémères, de tordre les escrocs de la niche, les usines du mainstream qui n’en valent pas la chandelle. Vous voulez de l’aura luxe ? Cartier et Hermès vous attendent, même Louis Vuitton proposent quelques trucs qui passent bien. Ça sera toujours mieux que Dior ou YSL, sauf si c’est pour une partie de jet de flacons contre le mur, là c’est le top, faut l’avouer (ça c’est mon style de fête!). D’ailleurs, un petit BornToStandOut, il paraît que ça se casse très bien à cette époque de l’année, à vous de voir.
Les indés !
Encouragez les petits, donnez de la force, ne cédez pas au marketing rouleau compresseur. Ça permet aussi de faire découvrir, d’ouvrir des discussions plutôt que des paquets cadeaux, de transmettre la culture. D’ailleurs, en parlant de culture, Nez la revue propose de chouettes ouvrages en la matière, laissez-vous aller. C’est pour la culture, c’est pour sauver le parfum avant son enterrement définitif.
Bref, j’ai fait mon devoir. Je retourne rien foutre.
Alors, vous avez vu quoi sous les sapins comme parfums ?
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Le cycle des marques, l’œil des générations
Ceux qui ont connu l’époque du Dior d’Edmond Roudnitska ne peuvent pas voir la marque comme la génération émergente, c’est un cycle…
Sortir de la corruption
Le business nuit-il à la parfumerie ? On peut se poser la question tant les budgets et l’appât du gain font partie des projets parfumés…
Une histoire sous le nez
Les belles histoires racontées dans les descriptifs des pages produits des marques doivent être cohérentes avec le jus, mais rien n’est simple…
Ce p’tit privilège
J’ai cette chance immense de ne pas subir le tapage de la pop niche, je reste loin de la radioactivité, un vrai privilège il faut l’avouer…
Tkt
On prend notre temps pour répondre à certaines critiques, sans rancune bien-sûr puisque les critiques sont toujours constructives.
Entre l’appréciation et l’amour vrai
On est tombé combien de fois sur des parfums qui nous ont surpris en boutique, nous ont fait craquer… pour rien ?
La maladie des nouveautés
Le marché est sans pitié et la pression sur les petites maisons est extrêmement forte. Chaque année voit pousser des nouveautés… Est-ce bien utile ?
Ils sont malades ?
Au vu de l’état général de l’industrie du parfum, qu’est-ce qui peut bien pousser les créatifs à persévérer dans le game ?
La stérilité assassine
Après deux mois couché, un décès à gérer, j’ai pris mon temps pour revenir sur le podcast. Et la merde vendue ne m’a pas aidé…..
Être original, dans les clous ?
Lorsqu’on est censé respecter les codes en vigueur pour s’assurer un minimum d’écho public, peut-on vraiment sortir du lot ?
Une niche peut-elle vraiment être grande ?
Manque d’expérience, manque d’équipe pro, manque de vision, ladite « haute parfumerie » est souvent bien loin du compte…
Classique ?
Le succès ou la longue durée de vie d’un parfum en font-ils un classique ? Les exemples de Bleu ou Le Mâle sont-ils comparables ?
Confier son parfum à quelqu’un d’autre ?
En s’asseyant dans une vraie parfumerie on part à l’aventure. On se laisse emporter vers des senteurs qu’on n’aurait jamais testé seul…
Com’ et générations
Les vieillards du game comme nous sont peu touchés par les parfums d’aujourd’hui, et les jeunes ne se retrouvent pas dans les anciens. Une question de message.
Pendant ce temps, en boutique…
Pendant que la guerre de la hype perdure sur TikTok, que les éclaboussures cachent la réalité, d’autres s’en tiennent à faire leurs courses en boutique…















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