L’autarcie nécessaire
S’isoler pour créer
Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu 2 espressos pour réaliser cette newsletter !
Notre infâme communauté se retrouve sur notre Serveur Discord, on parle de fragrances, de bons plans etc. On s’affronte, on s’engueule, bref une putain d’ambiance !
Nos Chaîne WhatsApp et Canal Telegram diffusent tous nos épisodes + des inédits croustillants de temps à autre.
Pas inscrit à la Newsletter de La Parfumerie Podcast ?! Ça prend 3 secondes :
L’expression
Beaucoup disent que l’art ne surgit pas sans souffrance. L’homme qui crée exprime donc une partie de lui-même dans ses œuvres, qu’elle soit de l’ordre de la peinture, de la musique ou même de l’olfaction. L’artiste n’est autre qu’une partie de nous-mêmes, un face cachée de l’humain qui crie dans sa langue, dans un langage que lui seul comprends vraiment. D’ailleurs, la sincérité ne transpire-t-elle pas toujours de l’Art ? C’est parfois criant, autant que dans l’œuvre corrompue par des années de gains…
L’art et le business ?
C’est lorsqu’on se met à vivre de son art qu’on commence à diluer cette expression de notre douleur dans le désir d’en faire sa vie. Il faut plaire pour vendre et le cri de rage n’est pas un acte de séduction. Ce qui fait vivre l’œuvre c’est justement qu’elle est la continuité d’une douleur, d’un morceau de nous-mêmes qui veut s’exprimer autrement que le reste. L’écorché n’est-il pas vif ?
Faire de l’argent avec ce moyen d’expression, s’il veut rester lui-même du moins, doit être fait avec des œillères. En autarcie, loin des retours public et surtout des tendances qui pourraient nous toucher. La mélodie s’écoute mais n’entend personne, elle vibre de sa propre vie, sans considérer que d’autres entités vibrent autrement.
Faire sa place c’est être soi-même….
Combattre l’adversité se retrouve dans le fait de devoir s’imposer dans le monde du parfum. En premier lieu parce que l’artiste est toujours un incompris, ou au moins un mal compris. Parce que la concurrence est farouche et qu’il faut venir avec son flingue pour ouvrir les portes. Être soi-même c’est être différent, être différent c’est peut-être faire rupture avec ce qui se fait, mais c’est aussi être en marge.
L’autarcie du créateur, du compositeur, est une source d’inspiration et de vie pour l’œuvre. Dans cette industrie qui ne ressemble plus qu’à une équation sans x, il faut savoir être le facteur qui va troubler le game. Car être soi-même c’est refuser de copier l’autre, c’est trouver tous ces « eux-mêmes » qui refusent d’être un seul schéma simplifié par des analytics.
Aller droit dans le mur
Les œillères ça empêche de voir clair, les analytics et les tendances ça permet de vivre de son amour pour le parfum. Pas faux. Mais le projet long terme ne se monte pas en regardant les autres et en ne proposant pas une alternative. Pourquoi m’acheter si je suis un simple reflet de l’autre ? C’est d’une certaine manière, avec beaucoup d’eau dans le vin, soyons d’accord, ce qu’a fait Byredo en terme d’image. On est crossover mais on communique différemment, avec des visages qui ne sont pas ceux qu’on nous a imposé. Qu’on y croit ou pas, c’est la vision de Ben Gorham, pas celle de Dior.
Il faut parfois aller droit dans le mur pour faire exploser les parpaings qui bloquent la route. Et être différent, faire son chemin comme tel, ça a aussi fait ses preuves en matière d’image de marque. L’artiste, celui qui tient son message d’une main de fer, saura le transmettre à qui veut bien l’entendre, et d’autres se joindront à lui pour aller dans un même sens. Être seul, se renfermer sur soi-même et sa propre vision, nous montrera nos alter-ego.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Niche social club
La parfumerie de niche se démocratise, n’importe qui peut se lancer en tant que marque, ce qui révèle des profils de plus en plus différents.
Briser la glace
Briser la glace D'un monde opaque à la Paris Perfume Week En lançant la Paris Perfume Week, l'équipe de Nez la revue permet au grand public de découvrir le vrai visage de la parfumerie...Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu des triples espressos infernaux pour...
On se répète
On est en rupture avec l’industrie, on est niche, on est des artistes… quand va-t-on lire autre chose en parfumerie indépendante ?
La poésie bordel !
La poésie qui est censée se lire entre les lignes des formules des parfums n’est plus qu’un souvenir, il ne reste plus grand chose du beau…
Le luxe, des apparats aux contenus des flacons
Le luxe et la parfumerie sont indissociables depuis toujours. Mais certaines marques ont du mal à aller au-delà des dorures…
Les marques de merde
On nous demande pourquoi parler des marques de merde alors qu’on peut mettre en avant ce qui est beau ? Expliquons-nous…
De Montale à la vraie parfumerie
Lorsqu’on quitte des marques niquées comme Montale ou Mancera pour aller vers le haut, c’est qu’on a upgradé sa passion vers le vrai parfum !
La valeur des choses
Le parfum n’a de prix que ce qu’on veut en accepter. Les tarifs affichés ne visent que notre appréciation, emballage et flacon compris…
Prendre du recul
Lorsqu’on se noie régulièrement entre les sorties et le bla-bla des marques, il faut parfois prendre de la distance pour respirer et voir plus clair…
Dupes et duperies
Les dupes, copies de parfums, sont devenus pratiquement la norme en parfumerie de niche, au point où certains en ont fait leur angle d’attaque !
Rien dans l’flacon
La niche luxe n’a rien à proposer, ça devient carrément systématique de se faire n*quer au dessus des 250€, il est temps de dire non !
Les flux migratoires
La PP est devenue le carrefour des passionnés de parfum mais à gérer c’est un cauchemar. On a tout et n’importe quoi, bref on n’est plus chez nous !
Parfum et émotions
On a tous pris des claques en sentant certaines créations, et pour des raisons parfois troubles, on est secoué sans même comprendre…
Ta rue qui pue
Lorsqu’on sort de chez nous on comprend très vite qu’une époque n’est pas comme celle qui l’a précédée, va falloir qu’on se bouge !
L’espoir fait (sur)vivre !
Quand on déprime on peut voir tout en noir, mais il ne faut pas désespérer. Il y a parfois des évènements qui redonnent le sourire, heureusement.