(crédit photo Fragrantica, par ailleurs un excellent article à lire)

Classe nocturne

La parfumeuse ne sombre pas dans une sucraille indigeste et surtout inutile qu’on retrouve facilement chez Kilian. La Rhapsodie est bel et bien Noire, le récit, bien que très beau et poétique, illustrant parfaitement le discours officiel, est nocturne. La nuit se laisse sentir, nous couvre, d’un ciel étoilé.

Une note d’IBQ (abréviation d’Isobutyl Quinoléine), matière cuirée très utilisée en parfumerie, est très présente. C’est même mon interrogation générale sur ce parfum. En dehors du fait qu’elle prolonge habilement la note de café, pourquoi un tel tsunami en fond ? Je n’ai bien sûr pas de réponse, mais ça n’est surtout que mon ressenti personnel sur l’œuvre. On a dans tous les cas un beau parfum, classe, avec ce caractère que j’aurais aimé trouver dans le reste du kit découverte. Je deviens peut-être trop capricieux ? Allez sentir, c’est beau !

Le luxe de Dusita

Pissara Umavijani et sa maison Dusita jouent sur des codes très luxe et c’est bien ce qui m’a induis en erreur toutes ces années. J’ai toujours cru que c’était un machin à la Xerjoff et consorts, bref une horreur enveloppée dans des dorures, etc. En me penchant sur un kit découverte de la marque, j’ai pu constater à quel point j’étais à côté de la plaque. On a là une belle parfumerie, soignée, maitrisée. Et si l’ensemble reste à mon goût un peu trop « bourgeois », il n’y a rien à redire sur le créatif et l’exécution.

La Rhapsodie Noire

Au détour du Kit en question, mes yeux ont été attirés par ce nom bien sombre : La Rhapsodie Noire. Et le noir, c’est mon délire !

Ce parfum m’a bien plus parlé que le reste de par sa direction. Et si le storytelling ne me parle pas trop, il faut bien dire que le parfum en lui-même m’a quand même secoué. Le départ Fougère d’une lavande et d’une sauge sclarée en mode duo infernal, un intelligent renfort de jasmin et autres malineries, a soulevé ma curiosité. Très vite une touche de café, de tabac, un lointain liquoreux trempant le tout, tirant sur le jasmin, assombrit le tout et donne une dimension particulière à cette fragrance. Il rappelle les heures sombres de… Kilian ! On semble retrouver les boueuses tentatives d’Intoxicated ou de Black Phantom… sauf que Dame Pissara a réussi le bail.

Classe nocturne

La parfumeuse ne sombre pas dans une sucraille indigeste et surtout inutile qu’on retrouve facilement chez Kilian. La Rhapsodie est bel et bien Noire, le récit, bien que très beau et poétique, illustrant parfaitement le discours officiel, est nocturne. La nuit se laisse sentir, nous couvre, d’un ciel étoilé.

Une note d’IBQ (abréviation d’Isobutyl Quinoléine), matière cuirée très utilisée en parfumerie, est très présente. C’est même mon interrogation générale sur ce parfum. En dehors du fait qu’elle prolonge habilement la note de café, pourquoi un tel tsunami en fond ? Je n’ai bien sûr pas de réponse, mais ça n’est surtout que mon ressenti personnel sur l’œuvre. On a dans tous les cas un beau parfum, classe, avec ce caractère que j’aurais aimé trouver dans le reste du kit découverte. Je deviens peut-être trop capricieux ? Allez sentir, c’est beau !

Voir La Rhapsodie Noire sur le site de Dusita

Notre avis sur La Rhapsodie Noire de Dusita

Là où plusieurs marques se sont ratées en voulant un peu trop sucrer leur café, Dusita réussi avec brio. La Rhapsodie Noire est sombre et très poétique, elle vaut vraiment le détour pour quiconque aime la belle parfumerie, comme le reste de la maison d’ailleurs.