Un parfum de liberté
Vos parfumeries sont ouvertes !
Les français aiment le parfum, ils l’ont montré dans leur souffrance récente à ne pas pouvoir flâner dans les parfumeries. Heureusement, le gouvernement a mis fin à cette torture…
Marcher sur les gens
Le premier truc qui va vous choquer, c’est que finalement la foule ne vous avait pas manqué. Entre deux mouillettes, vous pourrez donc vous frotter et vous fritter comme bon vous semble. Gardez le cap quand même vous n’êtes pas venus pour ça. Profitez de ce moment solennel pour retrouver les belles sensations de ce parfum qui s’empare de vos émotions.
D’ailleurs, on pose ça ici comme ça, pour éviter trop de foule, n’oubliez pas que les petites parfumeries vous attendent de pied ferme, histoire de survivre à la disette. Derrière leurs bureaux, pas d’LVMH pour assurer dans le creux de la vague. Ils n’ont clairement eu que leurs burnes.
Bien dépenser
Personne ne nous paie pour ce mail, mais il faut vraiment comprendre l’intérêt d’aller vers les indépendants. Autant niveau boutiques que niveau marques. Lorsque la fenêtre s’ouvre après avoir autant souffert à la maison, on aura tendance à se précipiter dans le Sephora le plus proche. Un reflex humain.
Mais le simple fait de se diriger vers les bonnes parfumeries, on vous le rappelle, c’est s’assurer déjà d’acheter un parfum de meilleure qualité. Car même si Sephora est loin de ne vendre que de la merde, les conseils des vendeuses ne dépassent que rarement leurs décolletés. Vous me direz, c’est déjà ça de gagné en sortie de confinement !
Le temps, c’est votre argent
Autre rappel très important, prenez votre temps avant de choisir un parfum. On ne choisit pas sur un coup de tête quelque chose qui doit nous sublimer et qu’on va devoir supporter sur nous (et imposer aux autres).
Bien sûr, certains ont pris tout leur temps avant la réouverture, à scruter quel parfum avait l’air de le faire. Ceci dit, les critiques (les nôtres y compris) et la formule ont des réalités qui seront très différentes une fois sous le nez.
Ralentissez, emportez des échantillons si possible, et tester le tout à la maison. Vous économiserez le prix d’un mauvais flacon, vous trouverez ce qui vous conviendra beaucoup plus.
Allez… foncez ! Piétinez deux trois connards pour nous sur votre passage, et faites-nous part de vos achats ! On est très curieux.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
L’histoire, au-delà des mots
Le seul jugement important qu’on porte à un parfum est celui de nos émotions. Cessons de toujours porter les yeux sur la pyramide olfactive.
Le non-sens de l’uniformisation
Alors que la parfumerie mainstream a adopté des parfums de masses, la parfumerie de niche était le garant de nos personnalités…
Le cycle des marques, l’œil des générations
Ceux qui ont connu l’époque du Dior d’Edmond Roudnitska ne peuvent pas voir la marque comme la génération émergente, c’est un cycle…
Sortir de la corruption
Le business nuit-il à la parfumerie ? On peut se poser la question tant les budgets et l’appât du gain font partie des projets parfumés…
Une histoire sous le nez
Les belles histoires racontées dans les descriptifs des pages produits des marques doivent être cohérentes avec le jus, mais rien n’est simple…
Ce p’tit privilège
J’ai cette chance immense de ne pas subir le tapage de la pop niche, je reste loin de la radioactivité, un vrai privilège il faut l’avouer…
Tkt
On prend notre temps pour répondre à certaines critiques, sans rancune bien-sûr puisque les critiques sont toujours constructives.
Entre l’appréciation et l’amour vrai
On est tombé combien de fois sur des parfums qui nous ont surpris en boutique, nous ont fait craquer… pour rien ?
La maladie des nouveautés
Le marché est sans pitié et la pression sur les petites maisons est extrêmement forte. Chaque année voit pousser des nouveautés… Est-ce bien utile ?
Ils sont malades ?
Au vu de l’état général de l’industrie du parfum, qu’est-ce qui peut bien pousser les créatifs à persévérer dans le game ?
La stérilité assassine
Après deux mois couché, un décès à gérer, j’ai pris mon temps pour revenir sur le podcast. Et la merde vendue ne m’a pas aidé…..
Être original, dans les clous ?
Lorsqu’on est censé respecter les codes en vigueur pour s’assurer un minimum d’écho public, peut-on vraiment sortir du lot ?
Une niche peut-elle vraiment être grande ?
Manque d’expérience, manque d’équipe pro, manque de vision, ladite « haute parfumerie » est souvent bien loin du compte…
Classique ?
Le succès ou la longue durée de vie d’un parfum en font-ils un classique ? Les exemples de Bleu ou Le Mâle sont-ils comparables ?
Confier son parfum à quelqu’un d’autre ?
En s’asseyant dans une vraie parfumerie on part à l’aventure. On se laisse emporter vers des senteurs qu’on n’aurait jamais testé seul…