Saison 1, Épisode 15 – NASA : Le Parfum de l’espace…

Alors que les magazines à l’eau de rose participent à mettre en orbit un parfum qui sent (soi-disant) l’espace, propulsé par la NASA, on se doit de revenir sur la créativité en parfumerie.

Sentir un parfum au barbecue de l’espace ou sentir… bon ?

Les techniciens du parfum dépassent parfois les limites de l’acceptable. En montrant un certain talent, ils se retrouvent à se promener sur le terres de l’art contemporain, oubliant la base. Un parfum doit avant tout sentir bon. On nous annonce des notes de viandes grillées en affirmant que l’espace sent ça… et puis quoi ? Qui veut sentir le barbeuk concrètement ?

Comme pour le parfum de Beaufort London qui nous raconte la bataille de Trafalgar, on se pose de vraies questions sur la démarche commerciale. Qui ça intéresse concrètement ? Ne vaut-il pas mieux exposer ce genre de fragrance au musée du parfum ?

De la NASA aux escrocs, que valent les jus ?

Alors qu’on évoque – toujours dans les mêmes magazines – la sortie du parfum le plus cher du monde : N°1 parfum de la marque Clive Christian (évoquée dans cet épisode), on continue de poser les questions qu’il faut. Payer un parfum 210 000€ à cause d’un flacon, sentira-t-on cher ? La réponse se devine bien sûr. Les jus médiocres choisis pour ce genre de bananes sentantes ne servent au final qu’à dévoiler les marques.

Notre Manifeste prône la créativité en parfumerie, à l’inverse des productions parfum de la NASA, sentir l’espace ou sentir bon, nous avons choisi notre camp.

Le Zen

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