Foutre le feu, parfois ça me dirait bien. Évidemment c’est pas super civilisé, donc on essaie de se donner bonne conscience puis on cherche à raisonner, à reprendre espoir pour luter et surtout ne pas trop y penser. Le constat est amer et cet audio n’a pas été motivé par une balade en forêt. La parfumerie se meurt, le public se leurre, pendant que dansent les influenceurs.
On va se dire la vérité entre quatre zieux, très souvent on a envie de retourner dans notre anonymat, loin de tout et de tourner le dos au bâtiment en flammes. Mais le problème se retournera contre nous quand on voudra raviver notre amour de toujours, le parfum, et qu’on aura que des cendres à sentir.
La gangrène
L’acculturation propulsée à coup de milliards par les grands groupes de l’industrie a enfanté les influenceurs. Eux-mêmes ont inondé les réseaux sociaux et lobotomisé la masse. Ce qu’on nous propose à ce jour comme parfums n’a rien à voir avec le Parfum. Tout le monde applaudit avec les yeux crevés, le nez bouché et la bouche en cul de poule. Cette maladie ne se soignera pas en restant les bras croisés, en écrivant ce genre d’articles de merde que je chie aujourd’hui. Il faut luter, faire la guerre, propager à tout prix la vérité. Demain, il se peut qu’on ne connaisse rien d’autre du parfum que des Phantom et des Fame, des Oud for Fakeness et des Aventus.
On n’a pas d’autre choix que la guerre. C’est pour ça qu’on hausse le ton ces derniers jours. Ça suffit !
On voit Jovoy vendre ses fesses aux envahisseurs et autres marques de Pop Niche, on voit des gens demander des autographes aux influenceurs, on voit ces influenceurs vendre des formations virtuelles aux aveugles, on voit des maisons sortir des sent-bons et se faire applaudir par les « maîtres-parfumeurs », on voit des parfumeurs produire du air wick, on voit des bois ambrés remplir les compos, on voit des compos transparentes comme si elles ne faisaient qu’une ligne, on voit des matières devenir interdites pour sauver une planète à vendre, on voit des parfums se faire hyper par des batchs et des codes-barres, on voit les belles enseignes faire le trottoir et perdre espoir, on voit la hype sur le net devenir le baromètre de la qualité, on voit d’ailleurs la qualité aller se faire mettre sans omettre de bien tout valider. La merde est devenue le modèle et les start-ups se frottent les mains : allez n*quer vos mères, on ne montra pas sur ce bateau !

La Parfumerie Podcast foutra le bordel jusqu’à ce que le Parfum revienne à la vie.
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Kafka & le parfum
Kafka et le parfum, voici comment on pourrait définir ma vision de l’odeur, mais aussi pourquoi les couleurs me touchent en parfumerie.
Authentique et sans pitié j adore !!!