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Explication de texte

Du fait d’avoir orienté les gens pendant plusieurs années vers des marques ou des références qui seraient des pépites pour l’un ou pour l’autre, nos followers ont un peu de mal à cerner notre désillusion de la parfumerie. Il n’y a aucune animosité, on a pas du tout mal pris le fait de ces critiques, mais on préfère s’exprimer via cette newsletter pour mieux nous faire comprendre.
En réalité, ce n’est pas que la parfumerie n’existe plus ou qu’il n’y ait pas de marque à découvrir, c’est surtout le fait de la multiplicité des sorties, des marques naissantes et de la constipation que la parfumerie vit aujourd’hui. À un moment donné, on a juste plus envie d’aller de l’avant et lorsqu’on regarde ce qu’on a accumulé comme flacons, on comprend vite qu’il y a des kilomètres entre l’appréciation d’un parfum et l’amour vrai, comme j’en avais parlé dans la newsletter précédente.
Faire le vrai tri
On nous a rapporté beaucoup de marques, via nos divers comptes sociaux, pour nous dire qu’il reste pourtant telle ou telle maison, qu’il reste ce type d’enseignes à découvrir qui représentent une belle parfumerie. C’est bien gentil, mais la plupart d’entre-elles sont des marques surcotées ou bien on en a déjà parlé. Même si nous avons apprécié ces maisons-là, ou qu’on les ait mises en avant à un moment ou à un autre, pour la plupart ça n’est pas spécialement révolutionnaire et ça n’a pas apporté grand-chose dans le panorama de la parfumerie.

Ce n’est pas parce qu’on aime une marque qu’elle est absolument incroyable. On respecte beaucoup de ces maisons à notre niveau, dont on ne peut pas spécialement dire du mal car qualité il y a, mais au final, il n’y a rien de fou là-bas. Donc à un certain niveau on se tourne vers ce qui nous a emporté réellement et surtout ce qui nous a touché dans le passé, ainsi qu’au présent et qui continuera de nous toucher dans le futur.
La PP
Beaucoup ont oublié la raison d’être de ce podcast. Il n’a pas été créé pour faire découvrir des pépites ou pour faire vibrer les cœurs avec le parfum ou l’olfaction. Ce podcast est un coup de gueule et une riposte à l’industrie, une balance qui pèserait ce qui se fait face au patrimoine qui nous a forgé. Donc c’est normal qu’à un moment donné on n’ait pas grand-chose à dire sur ce qui est produit en ces temps sombres. Tout simplement car rien n’est produit ou presque. Après une année 2023 plus sexy, 2024 a été quasi vide. Et parler du vide ça n’intéresse personne chez nous.
Chacun a le droit de vibrer avec ce qu’il veut, avec ce qu’il aime. De notre côté, il n’y a rien qui nous touche spécialement, pourquoi donc forcer le contenu et pourquoi se forcer à parler de ce genre de choses ? Le panorama est terne et stérile et ce n’est pas parce qu’un parfum est bon qu’il est unique ou incroyable, qu’il mérite qu’on en parle. Moi je dirais plutôt que s’il est bon, c’est la moindre des choses.

Le futur proche
Il ne faut pas oublier aussi que nous sommes débordés dans les projets à venir, et ce sont des chantiers, j’espère, qui apporteront réellement une pierre à la belle maison des perfumistas.
On vous remercie infiniment pour vos retours, rien ne vaut la sincérité d’une audience. On continue de pousser le curseur et d’espérer apporter ce dont la masse a besoin, mais on restera toujours un groupe de critiques sur ce qui se fait, plutôt que braquer les projecteurs sur des parfums qui sont juste « bons ». Vraiment ça ne nous intéresse en aucun point. On espère aller au-delà, et s’il y a pépite, forcément, on en parlera. C’est d’ailleurs le cas dans le cadre d’une critique à venir, même si la commu la connait, on se doit de la mettre en avant quand même.
Vraiment, ce n’est pas parce qu’on doit produire du contenu qu’on va faire des éloges auxquelles nous-mêmes nous ne croyons pas. Dans tous les cas on se capte, on est toujours debout, en grande partie grâce à vous !
Finissez-en avec nous !
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