Culture Parfum
Reconnaitre un bon parfum
C’est avant tout culturel !
Très très très chers lecteurs, il faut qu’on parle de Culture Parfum !
Aimer le parfum n’est pas un simple emballement de l’âme. Pas juste une passion née dans une belle parfumerie. Aimer le parfum est une chose inée chez l’être humain.
Premier Contact
Instinctivement, le nouveau né utilise son odorat pour son premier contact avec notre monde. Reconnaitre sa mère, localiser précisément le lait lorsqu’on lui tend le sein, etc. Ce sens va bercer toute notre vie, jusqu’à notre mort.
Notre odorat est intimement lié à notre mémoire, d’où son importance dans l’apprentissage de l’enfant. C’est d’ailleurs le sens qui communique le plus rapidement avec notre cerveau. Voilà pourquoi lorsque l’on croise une odeur qui nous est familière, on voyage en un centième de seconde dans la scène qu’elle nous évoque.
Culture Parfum : des souvenirs partout
Ça peut aller du plat de pâtes aux beurre que maman cuisinait à l’arrache, ou le pot de pâte-à-modeler Play Doh qu’on avait envie de manger (tellement de fois…). Nos souvenirs olfactifs sont ancrés dans nos mémoires. C’en est devenu une thérapie pour stimuler les amnésiques.
L’industrie du parfum a bien saisi que c’était même un marché à prendre. Les sucrailles vendues sous l’appelation « parfum », tel La Vie Est Belle de Lancôme, jouent sur notre amour du sucre et de son souvenir gourmand qui ne vient de nul part ailleurs que notre enfance. C’est typiquement dans cette d’optique que sont nés ce genre d’initiatives ????…
L’odorat repoussé dans les confins de notre être, au fin fond de notre ignorance et de notre manque d’éducation, a fini par devenir une simple illusion.
Alors que l’ouïe est stimulée en classe par des cours de musique, que l’art plastique maintient un niveau d’appréciation visuelle et nous donne goût aux couleurs, l’odorat est abandonné. C’est pourtant cette sensibilisation au code Pantone et aux couleurs primaires qui nous fait accorder nos vêtements pour ne pas passer pour des tarés au taf !
Un brin d’entretien éducatif de masse en matière d’olfaction nous sauverait donc probablement les uns des autres le matin dans le métro !
Aimer les beaux parfums…
Sans cette prise de conscience collective, sans cette rééducation nécessaire, on ne pourra pas se plaindre du succès des parfums de merde. Lancôme et consorts surfent allègrement sur ce manque de culture. On ne pourra pas aimer les grands parfums si l’on ne s’éduque pas.
On doit pour ça reconnaître l’habileté du compositeur d’une fragrance dans sa formulation. Comment le savoir sans connaître un minimum les matières ? Alors qu’une vendeuse d’un Sephora ne peut jamais nous expliquer le déroulement d’un jus, de l’histoire racontée derrière son nom et sa composition, qu’attendre du client lambda ?
Prenons un peu de temps et éduquons-nous, apprenons à apprendre le parfum pour n’en porter que du beau…
Découvrir l’Encyclo-Parfum
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