Saison 1, Épisode 5 : Les Parfums des Collections Privées

Alors que 2004 voyait débarquer dans la discrétion les premiers parfums des collections privées des grandes marques, le filon est vite devenu une ruée vers l’or pour les suiveurs. En à peine plus de quinze ans la porte s’est ouverte à tous les types de créations. Ainsi sont nées de belles, insolites mais aussi malhonnêtes ou scabreuses productions…

Les Collections Privées, un nouveau marché

Christian Dior, Armani, Hermès ont ouvert le chemin vers une nouvelle sphère de la parfumerie de luxe, proposant au public, à ses clients fidèles, des fragrances composées loin de la pression des cahiers des charges et des règles de l’industrie du parfum mainstream.

Très vite suivis par Chanel, Tom Ford et bien d’autres, l’engouement pour les marques pour vendre leurs parfums sous labels de Collections Privées s’est fait très rapidement, mené par un constat indiscutable : le gain.

Un gain indéniable

Loin des dépenses promotionnelles habituelles inclues à chaque lancement d’une référence parfumée, le privé permet de limiter les annonces à de simples communiqués et limite les dépenses designs tel le flaconnage dédié. Les jus étant livrés à la simple démarche artistique, le prix suivant simplement le cours des matières, comme pour n’importe quel parfum.

Dans ce podcast La Parfumerie retrace l’histoire des collections privées et leur évolution scabreuse. La chute misérable de 2010, l’engouffrement des charognards voulant leur part du gâteau et le retour à une vraie direction artistique noble du privé, notamment par Gucci puis la prise en main de Céline par Hedi Slimane, originateur des premiers privés de Dior.